Accueil > Vélo > Le vélo dans Bruxelles
Sous les pavés, des pavés
Le vélo dans Bruxelles
Faut être drôlement secoué pour s’obstiner !
dimanche 15 novembre 2009, par
Les vieilles habitudes ont la vie dure.
Depuis que Bruxelles bruxelle, le tram appartient à son paysage. Pas question donc de remettre cet élément en question. Au contraire : s’il est un moyen efficace de parcourir le haut comme le bas de la ville, sans disparaître dans l’obscurité, et sans les vibrations, la poussière, l’inconfort des bus, c’est bien en compagnie du wattman.
Mais le pavé ? Faut-il donc que ce poids lourd de la voirie conserve les faveurs des urbanistes et continue de tenir la dragée haute à ses descendants plus lisses ?
Tout ce qui roule abhorre les pavés. Et ce qui roule abonde en ville : poussettes, trottinettes, planches à roulettes, chaises roulantes, patins et cycles variés, sans compter les chariots, les diables, les caddies égarés...
Un sol inégal ou granuleux oppose de la résistance au mouvement, c’est un principe universel. Même les marcheurs et les coureurs se plaindront des pavés bruxellois, brise-genoux, casse-pattes sans pareil.
Alors pourquoi cette obstination des autorités locales ou régionales à nous proposer toujours et partout du calcaire bosselé ?
Je n’ai pas la réponse à cette question. Ceux qui savent pourquoi travaillent dans les services d’urbanisme et je doute qu’ils nous éclairent sur leur choix, car je ne trouve aucun argument pour leur défense.
La plupart des villes modernes ou modernisées offre des trottoirs amples et lisses. Chez nous, la tendance est à l’élargissement, mais trop souvent manque le polissage de surfaces qui sied tant aux déplacements sans automobiles...